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Au Honduras, quelque 100'000 personnes travaillent comme employé·es de maison, dont 90% de femmes. Leurs conditions de travail sont catastrophiques: elles n’ont ni contrat, ni assurances sociales, travaillent 15 heures par jour et sont souvent victimes d’agressions. Avec le centre d’études des femmes au Honduras CEM-H (Centro de Estudios de la Mujer – Honduras), Brücke Le Pont les soutient et s’engage pour des améliorations au niveau législatif.
Dans le cadre du projet Trabajo Digno, un réseau autonome d’employées de maison offre des formations sur les droits humains et les droits du travail, des cours de perfectionnement et une bourse à l’emploi. De 2020 à 2022, quelque 850 femmes en ont profité. Le réseau réalise également un travail de sensibilisation auprès de 50'000 autres employées de maison.
En 2021, les employées de maison ont remporté une victoire importante pour l’amélioration de leur statut juridique: la cour suprême a admis deux plaintes pour inconstitutionnalité transmises au procureur général. La première plainte est dirigée contre le code du travail hondurien qui exclut explicitement les employées de maison des dispositions de protection telles que la durée maximale du travail, les jours de repos et fériés.
La deuxième plainte attaque la loi sur les salaires minimaux qui ne s’applique pas aux employées de maison. Ceci est en contradiction avec la constitution hondurienne qui stipule que l’ensemble des employé·es ont droit à un salaire minimum. Les membres du réseau des employées de maison ont élaboré les plaintes avec l’aide d’une avocate. Ces plaintes se basent également sur la Convention 189 de l’Organisation internationale du Travail relative au travail décent pour les employées de maison.
Photo en haut de la page: le 25 novembre 2020, Journée internationale pour l’élimination de
la violence à l’égard des femmes, des membres du réseau d’employées
de maison ont déposé deux plaintes auprès de la cour suprême – ces
plaintes ont été acceptées en 2021.