Paramètres de confidentialité
Ce site Internet utilise des cookies. Des informations complémentaires se trouvent dans notre déclaration de confidentialité. Vous pouvez en tout temps modifier votre décision.
Elise Tama en est convaincue: «Le karité a le potentiel de changer l’ensemble du Bénin. C’est une ressource naturelle qu’il faut utiliser correctement.» La directrice de la nouvelle organisation partenaire de Brücke · Le pont s’engage pour que les femmes qui transforment le karité reçoivent le soutien nécessaire pour améliorer leurs perspectives et celles de leur région.
Le beurre de karité est obtenu à partir des noix du karité, un arbre qui pousse dans la savane africaine. Au Bénin, on l’utilise comme graisse de cuisson, comme ingrédient de cuisine, comme protection solaire, ainsi que pour la fabrication de bougies, savons ou crèmes médicinales. En Europe, on le connaît surtout pour ses vertus cosmétiques.
Il est le troisième produit d’exportation du Bénin, après le coton et les noix de cajou. Sa renommée et son importance économique ne profitent pourtant pas aux femmes qui le fabriquent, ainsi qu’aux arbres à karité. Leur salaire reste très faible et l’arbre est menacé d’extinction. Tama et son organisation, AFVA, s’engagent, en collaboration avec Brücke · Le pont, pour changer cette situation.
Une participante du projet remplissant un pot de beurre pour la vente – le résultat d’un travail intense.
Le projet Karité est situé au nord du Bénin, où la majorité de la population vit principalement de la culture du coton et des céréales. La vente du beurre de karité, qui peut être produit toute l’année si les noix sont correctement stockées, constitue un complément précieux aux maigres revenus de nombreuses familles, surtout pendant la basse saison. Depuis des générations, la récolte et le traitement des noix de karité est entre les mains des femmes. Environ 200’000 d’entre elles sont actives dans ce domaine. Au Bénin, le beurre de karité est aussi appelé: «l’or des femmes».
La production du beurre de karité est laborieuse et physique, si bien qu’il est difficile pour les femmes d’en produire de grandes quantités. Avec ce nouveau projet, Brücke · Le pont soutient 3600 femmes pour qu’elles améliorent le processus de production et augmentent la qualité et la rentabilité de leurs produits. Le projet favorise donc l’indépendance des femmes.
La protection des arbres à karité est une condition préalable à la réussite du projet. Ces arbres vieux de plusieurs centaines d’années sont menacés par la déforestation et les incendies. Leur disparition serait un désastre pour la stabilité de l’écosystème. Ils protègent les plus petites plantes du vent et du soleil, le sol de l’érosion et du dessèchement et sont une précieuse source d’alimentation pour la faune, notamment les oiseaux.
À travers ce projet, par le biais d’affiches et d’émissions radio, Brücke · Le pont sensibilise la population sur l’importance de préserver le karité pour l’environnement et le bien-être économique de la population.
